En mémoire de Béatrice.
En 2021, j’ai été victime de trois gardes à vue dont deux d’une particulière violence physique.
Une courte explication en 17 minutes https://www.youtube.com/watch?v=SkZ672o61sc&t=4s
Il s’agit tout simplement de séquestrations politiques, d’emprisonnement politique.
Faites votre avis en lisant.
Trop peu s’en sont émus, aucun mot sincère dans la presse.
Je n’oublierais pas.
Pour le Pardon, cela nécessite la reconnaissance du préjudice, du tort qui m’a été fait par les forces de police, par l’institution publique, par la Justice, par l’Etat. C’est une question de respect.
Ce matin du 07 mai 2024, j’ai encore fait un dépôt de plainte au commissariat de Montpellier.
L’OPJ, officier de police judiciaire, le « flic » bon élève est revenu me dire après avoir consulté son « chef » qu’il ne pouvait pas enregistrer ma plainte et que s’il l’avait fait, il aurait très embêté par sa hiérarchie.
Je suis donc aller sur le site de l’IGPN Inspection Générale de la Police Nationale comme il me l’a dit pour déposer plainte.
Le problème : on ne peut pas déposer plainte contre les policiers ou les gendarmes, à croire qu’ils sont au-dessus de la loi pénale et qu’ils ont le droit de tabasser ouvertement, gratuitement.
On ne peut que remplir un formulaire à vocation administrative.
Je me souviens d’ailleurs m’être rendu en janvier 2021 au commissariat de Montpellier pour déposer ma plainte pour coups et blessures. La policière avait écrit un texte et m’avait dit que j’aurais la plainte après avoir produit le certificat de coups et blessures, mais aucun récépisé de plainte ne m’a été produit après avoir été vu par la médecine légale…
On se souvient de tous les mutilés des gilets jaunes, on se souvient de l’homicide de Naël et de tant d’autres où les policiers sont « protégés ».
Entre les deux, il y a eu mon histoire et tant d’autres molestés par les policiers, les CRS, les gendarmes. J’écris cela pour que les forces de l’ordre soient conscientes qu’elles ne peuvent abuser de leur pouvoir de force (physique et arme) sur des personnes civiles de manière gratuite.
Je vous raconte donc ma première garde à vue du vingt janvier 2021.
Je dois rappeler qu’à l’automne 2020, j’avais fait des vidéos pour me présenter comme président de la République qui bien évidemment ont été vues par le pouvoir en place et puis effacées par la censure.
J’étais donc un opposant politique à faire taire, voir disparaître.
Vous imaginez un père de famille hétérosexuel médecin bienveillant à la tête d’un pays !
Ça leur faisait peur !
Donc en janvier 2021, une amie Béatrice, 50 ans, était hospitalisée pour ne pas dire enfermée depuis 48h aux urgences de la clinique du Millénaire pour une pleurésie sur un cancer métastasé.
Les urgences opposaient à sa famille et à tous ses amis un fameux protocole covid interdisant toute visite.
C’est ainsi que désemparé, les amis proches de Béatrice m’ont appelé me demandant de lui rendre visite pour la voir, prendre de ses nouvelles.
Il faut préciser que Béatrice n’avait aucun souhait ni de se faire vacciner ni de porter un masque.
Elle avait accepté son état de maladie grave. Elle avait compris que son cancer était bien plus grave que le « covid ».
C’est ainsi que nous l’avions accompagné en décembre 2020 en voyage avec des amis.
Béatrice avec moi et d’autres amis en décembre 2020.
C’est ainsi que je me rendais à l’accueil des urgences du Millénaire, muni de mon caducée.
Je me présentais à l’accueil en me présentant comme médecin, demandant à voir le médecin qui s’occupait de Béatrice.
Quelques minutes après, une femme corpulente en tenue blanche se présentait à moi accompagné d’un homme.
La femme, sans déclinée son identité, me signifiait très sèchement l’interdiction de voir Béatrice, arguant du protocole covid. Aucune discussion possible. Je compris finalement qu’elle n’était pas médecin mais la cadre infirmière du service.
Suite à cet échange, elle rentra dans le service via un sas coulissant. Sur ce fait, je tentais de pénétrer dans les urgences en courant pour voir Béatrice mais avec sa corpulence, elle me bloqua contre le mur et l’homme présent se révéla être un vigile. Je reculais donc, sous les insultes et les menaces de coup de celui-ci.
Choqué, je partais des urgences en vélo. J’étais triste et aussi profondément en colère de laisser notre Béatrice seule dans cet état.
Je laissais retomber la pression.
Je me représentais trois quart d’heure plus tard, à l’entrée principale de la Clinique, où du personnel fumait. Deux d’entre eux, un anesthésiste et un directeur stagiaire m’écoutèrent avec attention. Le directeur stagiaire me proposa de m’accompagner afin de trouver une solution.
De nouveau, dans le couloir des urgences, je pus être entendu par les médecins du service qui accédèrent à ma demande de voir Béatrice. Je devais simplement rester assis dans le couloir.
Béatrice devant être transféré au CHU en ambulance, je pourrais alors la voir au moment du passage en brancard.
Une heure passa. Un vigile me veillait en permanence me rappelant de bien porter mon masque alors que j’étais seul. Tout cela aurait pu se régler ainsi dans le calme.
Sauf qu’à un moment, trois policiers, deux hommes et une femme arrivèrent dans le couloir pour un « contrôle d’identité ». Stupéfiant alors qu’ils savaient très bien qui j’étais car j’avais décliné mon nom et ma condition de médecin.
Sentant la tension très vite monter, je me mis à filmer pensant que cela me protégerait. C’était la période des manifestations contre la loi « sécurité globale ». Aujourd’hui, tous les policiers nous filment systématiquement avec leurs caméras sur le ventre !
Vu la violence verbale des policiers, je voulus partir dans le couloir.
Les deux hommes policiers me ceinturèrent. En me faisant basculer sur la jambe, ils me plaquèrent au sol violemment. Un des policiers m’appliqua son genou sur ma carotide, l’autre homme et la femme me menotter extrêmement violement.
Au sol, alors que des personnes passaient sans la moindre attention, je criais : « lâchez-moi, je suis médecin ».
Sur ces faits, les policiers me subtilisèrent mon téléphone et s’empressèrent de faire disparaitre la vidéo ce que je découvrirais à la sortie de ma garde à vue.
Ce moment au sol fut interminable. Je crus mourir.
Au moment où je perdais mes urines, mon tonus musculaire et ma conscience, la pression sur ma carotide s’arrêta enfin.
Les trois policiers m’amenèrent jusqu’à leur voiture sur le parking des urgences.
Après avoir contrôler ma carte d’identité et avoir appeler le commissariat, alors que je n’avais commis aucun acte de violence envers quiconque ni insulte, ils m’emmenèrent en garde à vue.
Je hurlais de douleur avec les menottes. Ce n’est que sur le trajet du commissariat que les menottes furent desserrées.
Le témoignage du cadre infirmier fut donc instrumentalisé, suborné pour me jeter en garde à vue avec les chefs d’inculpation suivant :
Violence sur personne chargée de mission de service public sans incapacité
Article 222-13 du code pénal
Les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende lorsqu’elles sont commises
4° bis Sur […] toute personne chargée d’une mission de service public, ainsi que sur un professionnel de santé, dans l’exercice ou du fait de ses fonctions, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l’auteur ;
Rebellion
Article 433-6
Constitue une rébellion le fait d’opposer une résistance violente à une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public agissant, dans l’exercice de ses fonctions, pour l’exécution des lois, des ordres de l’autorité publique, des décisions ou mandats de justice.
La garde à vue pris fin vers 22h00 le soir même après que ma déposition eut été recueillie.
Je sortais assommer, comme un repris de justice sortant dans la nuit seul des Beaumettes…
Les conséquences de cette violence policière seront authentifiées par certificat médical d’un médecin légiste, expert près de la cour d’appel de Montpellier.
Ecchymose sous auriculaire gauche et latérocervicale gauche
Ecchymose sous claviculaire gauche
Ecchymose poignet droit
Hématome face antérieure poignet gauche
Incapacité ITT de un jour
Mon analyse des faits.
Evidement, mon erreur a été de filmer ces policiers. C’était mon seul geste de défense car je savais qu’ils allaient m’embarqué. J’ai tenté la fuite, je l’avoue. J’avais peur. N’était-ce pas normal ?
En fait, les forces de police, les médecins et la cadre du Millénaire, l’Etat se sont servi de ce moment pour me faire tomber, physiquement et symboliquement.
En fait, c’est moi le médecin qui était ce professionnel de santé, dans l’exercice ou du fait de ses fonctions, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l’auteur.
Les auteurs des violences : les policiers en l’occurrence, et la cadre du service, connaissaient très bien mon identité et ma qualité de médecin.
C’est bien le Dr Denis AGRET qui a eu une incapacité de un jour et des coups et blessures.
Je suis donc légitime à porter plainte au titre de l’Article 222-13 du code pénal
et à demander publiquement réparation.
D’autant plus que le tribunal, la Justice, vu les circonstances (ça prête à rire), a décidé de ne pas me poursuivre et de me faire un rappel à la loi. Je n’étais donc pas coupable.
Je me permets donc de faire cette mise au point indispensable.
Enfin, pour revenir à l’objet de ma visite aux urgences du Millénaire, j’estime que Béatrice a été séquestrée pendant 48h : Enfermer et isoler rigoureusement (qqn).
La loi l’interdit la séquestration : Article 224-1
Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, d’arrêter, d’enlever, de détenir ou de séquestrer une personne, est puni de vingt ans de réclusion criminelle.
Toutefois, si la personne détenue ou séquestrée est libérée volontairement avant le septième jour accompli depuis celui de son appréhension, la peine est de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende, sauf dans les cas prévus par l’article 224-2.
Pour conclure, notre chère Béatrice s’en est allée quelques mois plus tard des suites de sa maladie. Nous avons pu nous revoir, dans les bras, en pleurant et sans masque, malgré l’attitude odieuse encore de certains personnels soignants d’une unité de médecine en soins palliatifs de St Eloi, Montpellier.
La violence policière et institutionnelle envers ma personne que je subis depuis 2021 est irrecevable, sous prétexte fallacieux du Covid.
L’ordre des médecins aurait dû se constituer partie civile pour mes blessures avérées.
Au contraire, l’ordre des médecins a profité de ce moment pour m’enfoncer et m’envoyer devant une chambre disciplinaire en avril 2022, qui m’a infligé trois ans d’interdiction d’exercice dont j’ai fait appel.
Ce covid a légitimé la violence sous toutes ces formes y compris morale (harcèlement moral code pénal) alors qu’elle est irrecevable.
Modifié par LOI n°2024-247 du 21 mars 2024 – art. 3
Le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende lorsque ces faits ont causé une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ont entraîné aucune incapacité de travail.
L’infraction est également constituée :
a) Lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime par plusieurs personnes, de manière concertée ou à l’instigation de l’une d’elles, alors même que chacune de ces personnes n’a pas agi de façon répétée ;
b) Lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime, successivement, par plusieurs personnes qui, même en l’absence de concertation, savent que ces propos ou comportements caractérisent une répétition.
J’ai donc fait l’objet d’un harcèlement moral évident de la part du conseil de l’ordre des médecins, des médias et de l’Etat depuis 2021.
Cela a créé un état de non droit à l’encontre des fameux « antivax », en nous discréditant et en nous stigmatisant.
Pour finir, je rappelle que j’ai été victime d’une sentence odieuse en septembre 2022 pour soi-disant menace de mort : 6 mois de prison avec sursis. J’attends une audience pour faire appel de cette décision calomnieuse.
Les vaccins covid mettent encore en danger la santé des citoyens. Ce danger pèse encore sur les 40 millions de français ayant reçu trois doses…
Ce jugement est politique et me pose d’autant plus en qualité de « prisonnier politique ».
Je pose cela pour que les citoyens français soient conscients de la gravité de l’Etat de droit dans notre pays la France.
J’attends des excuses des policiers, du conseil de l’ordre, de l’Etat et d’être au mieux reçu et entendu par le président de la République Mr Emmanuel Macron pour rétablir la Paix dans notre pays.
La solution ne se situe à mon sens qu’au niveau de l’Etat.
Monsieur le Président, je suis à votre disposition pour discussion avec tous médecins ou citoyens que vous jugerez utile pour ramener le calme et la Paix dans notre pays.
Pour faire valoir ce que de droit.
Dr Denis AGRET
J’en pers mes mots. Je ne reconnais pas mon pays. Cette colère de ne pouvoir accompagner nos proches, dans leurs derniers instants de vie est légitime et importante. Ce côté sombre de cette pseudo pandémie à été la plus violente répression de notre République ! Je ne comprendrais jamais comment autant de gens ont pu laisser faire tout cela. Je comprends ta colère Denis. NOTRE COLÈRE ! Elle est salutaire pour ne pas tomber dans la déshumanisation. Merci pour ton combat.