Dr Denis Agret
Objectif Santé 2026, pour une Oasis à Montpellier
Me présenter à vous, électeurs citoyens
Je suis Denis Agret, Montpelliérain de 50 ans. Père de 3 enfants, je suis d’obédience catholique.
J’ai étudié médecine à Montpellier avec un internat en santé publique à Paris et en médecine générale à Perpignan. J’ai notamment travaillé aux urgences de Perpignan et de Gap pendant une dizaine d’années, et comme médecin DIM (département d’information médicale), métier plus administratif qui consiste à suivre l’activité des hôpitaux. Cette dernière expérience m’a permis, entre autres, d’apprendre à lire et comprendre réellement les données de santé publique.
Depuis 2021 et jusqu’à maintenant, j’ai eu affaire à l’ordre des médecins qui ne m’a étonnement pas soutenu mais bien au contraire attaqué. Vous pourrez lire dans la presse le discrédit abominable qui m’a été volontairement accordé, me traitant « d’antivax » voire de partisan d’extrême droite.
Je suis tout simplement pour la liberté d’expression et d’opinions. Je me positionne comme lanceur d’alerte et, à ce titre, devrait être protégé par loi du 21 mars 2022, pour avoir dénoncé les risques des vaccins du covid en premier lieu, puis des vaccins pédiatriques.
Cet engagement pour informer la population a été douloureux mais je l’estime légitime et nécessaire. En effet, pour tout cela, j’ai été radié en janvier 2025 et attends avec grand intérêt la décision du conseil d’État.
En septembre 2020, au cœur de la crise Covid, j’ai rencontré le Dr Xavier de Boisgelin, ancien président du conseil de l’ordre des médecins de l’Hérault. Nous avons débattu des mesures barrière, de la distanciation sociale et du port du masque, que je contestais largement. Ces contraintes coercitives m’ont révolté : pourquoi imposer des masques à tous, plutôt que d’encourager des habitudes saines pour renforcer notre santé individuelle et collective ? Nous avons évoqué les facteurs de risque de maladies évitables comme le tabac, l’alcool, l’alimentation et l’activité physique. C’est à la suite de cet échange que ce médecin m’a encouragé à m’engager en politique.
J’avais suivi de près la campagne municipale de 2020 avec le mouvement Nous Sommes, issu principalement de jeunes de LFI et d’EELV.
En 2020, j’ai fait des vidéos pour les présidentielles qui ont été censurées. Elles m’ont valu, entre autres, un licenciement politique en janvier 2021 (jugement toujours en cours aux prud’hommes) pour avoir partagé ce projet par mail à quelques collaborateurs.
J’ai assumé cette posture « politique » malgré moi, dans l’intérêt de tous.
J’ai créé le site « Adoptetapolitiquesanitaire.fr » pour vous proposer une autre lecture de la santé publique mise en place par le gouvernement de Monsieur Véran et suivant, et pour éveiller les esprits avec des articles que vous aurez la joie ou l’étonnement de découvrir.
J’ai posé devant la plaque commémorative de Jean Moulin au Peyrou pour faire écho à la résistance : https://adoptetapolitiquesanitaire.fr/?p=292
En 2021, j’ai candidaté sur une liste citoyenne aux départementales Union essentielle (204 voix, 3,45 % des suffrages) et aux régionales :
https://lepoing.net/montpellier-la-presidentielle-sinvite-chez-les-anti-pass/
Aujourd’hui, je souhaite pouvoir ramener de l’espoir à la jeunesse et à la population Montpellieraine et à la communauté de communes ou métropole, regroupant 31 communes. Il est nécessaire de sortir des clivages droite-gauche, qui pourraient être complémentaires au lieu de s’affronter constamment. Ma démarche ne vient pas s’opposer aux nombreux candidats, mais est un complément. Chacun porte ses idées. Reste à les concrétiser dans l’intérêt de tous.
Je veux rassembler les communautés catholiques, musulmanes, juives et de toutes confessions, en rejetant les notions de racisme ou d’antisémitisme entretenues et amplifiées par les médias.
Nous avons la chance de vivre au bord de la Méditerranée, dans un sud riche en soleil, en fruits et légumes biologiques locaux, au sein d’une société multiculturelle.
Ma priorité en tant que médecin et maire, sera d’améliorer la santé physique et psychique des habitants, de ramener de la sérénité dans notre cité et une certaine santé financière.
Pendant la crise covid, il y a eu une aggravation de la santé avec une augmentation très importante des arrêts maladies, du handicap, des cancers et des décès, y compris chez des personnes très jeunes et aussi une augmentation de la pauvreté qui en découle malheureusement. C’est un constat terrible et alarmant !
Le programme, ou plus exactement les idées
Un programme politique n’est que le partage d’idées que nous devrons valider et porter ensemble ! Certains mouvements politiques mettent en avant la démocratie « directe » ou démocratie « participative ». Une femme militante m’a dit à propos de ce concept de démocratie « directe », grandissant dans les sphères de gauche : « la démocratie est ou n’est pas ». Je pense qu’il s’agit d’une évolution venant en partie du manque de confiance envers les personnes qui incarnent la politique.
Les outils institutionnels sont, à mon sens, bien conçus et certainement perfectibles. Le vote est un outil essentiel de notre démocratie qui permet de déléguer, de confier son pouvoir à une personne de confiance et à son équipe. C’est pour cette raison qu’il est important que tout le monde s’assure d’être bien inscrit sur les listes municipales dès maintenant.
La consultation de la population est évidement primordiale pour associer les citoyens aux projets de la ville où ils résident. Des prises de paroles publiques régulières seront proposées par quartier.
L’évolution de notre cité dépend de tous. Il est important de responsabiliser les habitants dans leurs actes au quotidien : rien que sur le tri des déchets, la propreté des rues, le respect des règles du vivre ensemble, la prudence dans les déplacements…
La « philosophie » dans laquelle je me pose nécessite de se réapproprier fondamentalement notre rapport à la nature qui nous nourrit et nous entoure. Nous lui devons un grand respect. Je dédis ce programme avant tout à la jeunesse qui a l’avenir entre ses mains.
Le projet d’une cité où le respect et la sérénité règnent est à mon sens souhaitable et louable. Ce sera aux votants de décider en leur âme et conscience.
- Rétablir une résilience alimentaire locale et biologique
Nous devons rétablir une alimentation saine et abordable pour tous, via une collaboration entre les 31 communes et les citoyens. L’alimentation est la base de la santé.
Men sana in corpore sano : un esprit sain dans un corps sain.
Il y a 150 ans, la France était largement autosuffisante sur le plan alimentaire. L’agriculture, qui occupait une part importante de la population (environ 50 % de la main-d’œuvre), produisait de quoi nourrir le pays. À fin 2022, l’emploi total dans l’agriculture en France (hors Mayotte) est de 619 000 personnes, soit 2 % de l’emploi total, dont 273 000 salariés et
346 000 non-salariés !
Les techniques d’exploitation ont énormément progressé depuis un siècle. L’autonomie alimentaire passe par le fait de se « retrousser les manches » et de ne pas oublier les gestes simples pour cultiver au quotidien y compris en bas des immeubles.
En 1990, j’allais ramasser les pêches à Mauguio, les fruits frais et locaux étaient la « norme ». Le travail saisonnier employait un grand nombre de personnes. L’emploi agricole dans l’Hérault est passé de 14 500 emplois en 1989 à 9 800 en 2022 (source INSEE). Ceci représente une baisse colossale, alors que la démographie de Montpellier Méditerranée Métropole a augmenté.
Il me semble indispensable de redynamiser ces métiers vitaux à travers des emplois publics.
La commune de Montpellier doit nourrir 300 000 habitants et 500 000 habitants avec la Métropole. Nous sommes capables de faire pousser des « forets de grues » pour construire des immeubles en béton (Richter, Port Marianne, Sud de France), de doubler l’A9 et d’étaler des hectares de bitume (Contournement Ouest de Montpellier) qui au final participent au réchauffement. Dans les supermarchés, on trouve des oignons de Nouvelle-Zélande !
Hérésie ou folie ? Est-ce ce que nous voulons alors que nous pouvons produire des oignons des Cévennes ?
La mondialisation nous rappelle l’urgence de relocaliser la production agricole. Pour caricaturer, pourquoi les « pauvres » auraient accès dans les supermarchés à des produits importés avec des pesticides et les « riches » à des produits biologiques locaux plus chers ? Pourquoi n’y a-t-il pas d’équité à l’accès à une alimentation saine pour tout le monde ? Pourquoi ne serions-nous pas capables de produire de l’huile d’olive de Montpellier et des fruits juteux en plus des grisettes de Montpellier ? Pourquoi ne pas planter des melons, des courgettes et des tomates en s’assurant que ces productions pourront bénéficier à la population dans tous les quartiers de Montpellier ?
Il y a de l’eau du Lez, de la Mosson au barrage des Garrigues à la Paillade. Pourquoi ne pas créer des espaces de maraichage et d’arbres fruitiers à proximité ? Ceci diminuerait aussi la pollution liée au fret de camions, en particulier sur l’autoroute.
Avec 420 km² sur la communauté d’agglomération, nous disposons de terres à préserver et à cultiver. L’engouement pour la pétition contre la loi Duplomb de juillet 2025, qui a dépassé 2 millions de signatures, est un signe très fort de l’engagement citoyen à travers un outil de vote numérique sécurisé pour contester ces pesticides qui mettent en danger la santé des populations.
L’agriculture en France appartient majoritairement à des propriétaires privés, petits ou gros. Les gros exploitants se retrouvent dans des logiques de rentabilité commerciale qui ne sont guère compatibles avec une agriculture biologique soumise aux aléas de la météo.
Les petits ont du mal à gérer leur comptabilité du fait de charges colossales. Les jeunes cherchant à s’installer trouvent difficilement des terres à louer.
Il faut maintenant passer à l’action pour « retourner aux champs ». Je souhaite amener progressivement à une agriculture communale et consacrer des hectares de terre à des agriculteurs salariés comme nos jardiniers, nos gardiens du jardin des plantes ou nos policiers municipaux.
Cela demandera évidement du temps, probablement plus d’un mandat, et de la solidarité, avec un partenariat communes/propriétaires fonciers.
Il existe déjà des espaces d’entraide dans ce domaine, comme Terracoopa :
https://terracoopa.com/
Voici un projet que nous pourrions porter tous ensemble :
la transformation de l’ancien stade de la rue Marie Caizergues renommé Stade du Lieutenant Normand (Beaux-Arts, Boutonnet) en un espace agricole de 1,5 hectare : jardins, potagers, vergers et aussi collections de graines et de semences.
Le projet actuel pour ce stade, porté par le maire sortant, prévoit de refaire un énième stade pour un coût annoncé de 4,8 millions d’euros !
Cela pourrait ainsi devenir un espace public à moindre coût où les écoliers viendraient apprendre au fil des saisons l’agriculture biologique, de la graine aux légumes et à l’assiette : une « ferme école ». Un lieu de rencontres, un parc végétal frais, créateur d’emplois biologiques au cœur de la cité.
Il y a des magnifiques projets agricoles comme ici à Roscoff où l’association Kaol Kozh https://kaolkozh.bzh/presentation/ collecte, recense et diffuse auprès des paysans les variétés de semences biologiques menacées de disparition : https://www.youtube.com/watch?v=M–F8giS0e4
Ou encore en Ardèche : https://www.agencechapa.fr/references/de-la-graine-a-lassiette/
J’ai également trouvé cette initiative de grainothèque à Montpellier que nous pourrions développer avec l’expérience de l’association graines de Troc :
https://mediatheques.montpellier3m.fr/default/grainotheque.aspx?_lg=fr-FR
https://boutique.grainesdetroc.fr/pages/qui-sommes-nous
La ville de Limoges a largement mis en avant l’agriculture biologique et locale.
« Elle a tout d’abord créé une régie maraîchère à la direction des espaces verts pour cultiver les fruits et légumes cuisinés dans les restaurants scolaires et les EHPAD.
La Ville de Limoges rentre dans le processus d’une labellisation bio pour ses espaces de culture maraîchère. » Cela devrait nous servir d’exemple : https://www.limoges.fr/sites/default/files/media/downloads/VAL%20191%20AVRIL%20-%20Internet_0.pdf
Le rachat emblématique de la parcelle de la Cité Bergère (0,5 hectare) par la Mairie s’impose à nous face à une bétonisation permanente. Le propriétaire semble être « obligé » de vendre pour faire face aux dépenses.
Les écologistes comme Jean-Louis Roumegas et Coralie Mantion en font la demande :
Mais quel projet après ? Je propose dans mon programme de candidature à Montpellier de créer des emplois communaux pour faire de l’agriculture locale biologique et communale avec possibilité de mettre en place un partenariat avec les propriétaires actuels pour qu’ils transmettent leur savoir et leur passion.
Avec le stade Lieutenant Normand, rue Marie Caizergues, de 1,5 hectares, cela ferait 2 hectares d’agriculture biologique communale, créateur d’emplois, de projets éducatifs fédérateurs pour que les enfants d’écoles primaires, collèges et lycées puissent se réapproprier ce lien à la terre.
Le mouvement Cause Commune, porté par Alenka Doulain, propose aussi de transformer le golf de Fontcaude à Juvignac, créé par l’architecte néo-zélandais Chris Pittman en 1991 sur un domaine de garrigue de 80 hectares, en parc pour les Montpellierains.
Le golf de Juvignac est un golf communal qui est situé juste en aval du lac des Garrigues à la Paillade. Ce sont bien 80 hectares qui ont aussi été « artificialisés » et qui consomment 150 000 à 200 000 m³/an pour un golf standard. https://hotelgolf-fontcaude.com/nos-parcours/
La consommation moyenne d’eau annuelle par habitant en France est de 55 m³. Quand les médias culpabilisent les habitants sur leur consommation d’eau, un golf consomme à lui seul celle de 2700 à 3 600 habitants par an !
Il faut aller plus loin et se réapproprier un tel espace, pour y créer de l’emploi pour notamment les habitants de la Paillade.
Imaginez la quantité d’eau utilisée pour transformer un espace de garrigue en gazon permanent ? Alors pourquoi ne pourrions-nous pas en faire 80 hectares de maraichage et de plantations d’arbres fruitiers et oliviers ? Nous pourrions réellement créer une oasis !
Ces projets vont de pair avec le projet d’agriparc des Bouisses de 100 hectares lancé par la commune. La maîtrise d’œuvre (groupement Caudex / Fabriques Architectures Paysages) est désignée depuis plusieurs années et affine le projet (potagers collectifs, éco-pâturage, circuits courts, belvédère…). Le projet n’est guère avancé. Pour quelles raisons ?
https://www.montpellier.fr/actions/grands-projets/agriparc-des-bouisses
Se remettre à l’agriculture locale et biologique est un projet fédérateur qui va bien au-delà d’un mandat de Maire mais se projette à 20 ans, voire des décennies, pour le bien commun de nos enfants et petits-enfants.
- Permettre une résilience énergétique locale
Nous avons du soleil. Certaines technologies telles que le photovoltaïque et le solaire thermique avec les chauffe-eau thermiques nous permettraient de produire de l’électricité et de l’eau chaude localement à moindre coût et ainsi d’augmenter le pouvoir d’achat des Montpelliérains.
Il existe des milliers de mètres carrés de toitures de surfaces commerciales et immeubles que nous pourrions équiper et aussi végétaliser. Cela devrait permettre de produire localement beaucoup d’électricité, avec une déperdition moindre.
L’équipement en panneaux solaires thermiques permettrait de produire de l’eau chaude sanitaire et chauffage en diminuant de façon significative la consommation en électricité.
Les enseignes lumineuses devraient toutes être éteintes la nuit pour économiser l’électricité. Il en va de même de l’éclairage public qui pourrait être minimisé en concertation avec les habitants. Cela serait sans doute une magnifique expérience de reconnexion aux étoiles.
Qui ne s’émerveille pas devant un ciel étoilé à la campagne ? Alors pourquoi ne pas créer des bulles de nuit étoilée en ville ?
Le développement récent de la collecte de biodéchets est aussi une très belle évolution dans le tri et la revalorisation des déchets. Cela diminue la pénibilité du travail des éboueurs et permet de produire du gaz et du chauffage.
Bien entendu, cela ne doit pas être au détriment des composteurs locaux à usage des jardins collectifs.
Le méthaniseur est une méthode pour recycler les déchets verts en gaz et en compost :
- La santé au service de la sécurité
Nous devons nous réapproprier la santé dans sa globalité.
Le maire de Montpellier est Président du conseil de surveillance du CHU de Montpellier depuis 2020. Il préside aussi, depuis 2021, la délégation Occitanie de la Fédération hospitalière de France (FHF). Il a donc une responsabilité importante dans la relation avec l’institution, qui est garante de la bonne santé de la population. Une relation solide et durable avec les médecins libéraux est aussi primordiale à mettre en place.
Il est indispensable que tous les citoyens prennent leur santé en main. Ma profession de médecin, que j’ai commencée en 1993, me permet d’avoir cette vision de santé publique. Une population en bonne santé sera moins confrontée à de la violence, que ce soit par suicides ou par coups et blessures. La sécurité va de pair avec la responsabilité de tous y compris dans les déplacements urbains nombreux : vélo, trottinettes, skates, voitures, motos, trams et bus.
Malheureusement, les lobbys touchent très tôt la santé de nos enfants via le tabac, le cannabis, l’alcool et le sucre (soda, bonbons).
Il y a pourtant une interdiction de vente d’alcool et de tabac chez les moins de 18 ans, mais la consommation de ces drogues continue. Elle débute souvent très tôt, dès 12-13 ans pour les plus précoces.
Les collèges et les lycées ont été intransigeants avec les masques pendant le covid. Alors pourquoi les adultes ne peuvent-ils pas faire respecter ces interdictions concernant tabac, alcool et cannabis aux collégiens et aux lycéens ?
Les publicités d’alcools forts ont repris aux arrêts de bus : c’est inadmissible !
Il est nécessaire de faire la chasse aux drogues et de donner des outils de bien-être mental à la jeunesse. Il faut rassurer, en montrant qu’un autre projet de société est possible. Un projet qui protège nos enfants, notre habitat, notre nature, notre mère nourricière, la Terre.
L’enjeu de « sécurité » à Montpellier, comme dans toutes les villes de France, est lié avant tout à la bonne santé mentale de la population. Il est un point fondamental pour notre ville. La vidéosurveillance rassure certains mais n’empêche pas les actes. La présence de policiers, y compris la nuit, qui connaissent les citoyens est indispensable.
Les personnes qui sont en permanence maintenues dans la peur et la colère à cause des médias, peuvent devenir dangereuses pour elles et pour les autres. La précarité et la souffrance sont malheureusement plus souvent en lien avec la violence. Les passages à l’acte sont souvent liés aux consommations de drogues (cannabis, cocaïne, alcool…).
Un travail devrait aussi être mené avec la prison de Villeneuve lès Maguelone pour permettre la réinsertion des prisonniers. J’ai imaginé la reconstruction du Château de Montferrand, propriété de la communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup depuis 2009, afin de créer l’opportunité de nombreux métiers : architectes, tailleurs de pierres, charpentiers et plantation d’oliviers et puis restauration, guide touristique…
Nous avons le droit de rêver et de voir ce lieu devenir un magnifique château touristique. Cela changerait des immeubles en béton. Et surtout cela permettrait à un grand nombre de prisonniers de se reconstruire dans un projet ambitieux et collaboratif et faire preuve de leur capacité à mettre en valeur le meilleur d’eux-mêmes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Montferrand_(H%C3%A9rault)#cite_note-francebleu2017-4
Nous pourrions envisager le même projet sur le château de Montlaur, sur la commune de Montaud, qui fait partie des communes de la Métropole :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Montlaur_(Montaud)
Concernant la sécurité « incendie » dans nos garrigues et nos forêts du sud qui est très importante, il est évident que de développer l’agriculture, y compris sur tout le territoire de la communauté de communes, permet de réduire les risques.
Une présence humaine et animale (ovins) dans nos bois et garrigues contribuerait à prévenir les départs de feux trop fréquents et malheureusement souvent provoqués par
quelques « fous » :
https://agriculture.gouv.fr/prevenir-et-lutter-contre-les-incendies-de-foret
« L’élevage de ruminants, y compris l’élevage pastoral et agrosylvopastoral, est un outil efficace, économique et écologique de plus en plus utilisé pour réduire la charge de biomasse forestière, générer un paysage en mosaïque et ainsi réduire et prévenir l’extension des incendies de forêt. »
Les canadairs sont primordiaux mais là aussi, ils passent une fois que le mal est fait. Il est prouvé que la présence humaine agricole et pastorale dans nos campagnes renforce la surveillance et diminue le risque d’incendie.
Enfin, un sujet ô combien brûlant, les vaccins et la liberté vaccinale ! Je serai le seul, absolument le seul, à mener ce sujet durant cette campagne, car j’ai les compétences pour expliquer aux citoyens les risques des vaccins, qui ne sont plus un secret.
Il est indispensable de transmettre une information complète à la population à ce sujet et de permettre une réelle liberté vaccinale. Il faut qu’elle soit entendue et comprise par les citoyens. Il y a aujourd’hui des milliers de faux certificats de carnets de vaccination. Ce n’est plus un secret non plus. Il faut permettre aux parents qui ne veulent plus faire vacciner leurs enfants de ne pas être pourchassés par les directeurs d’école ou les services de la PMI. Les parents qui se positionnent n’ont pas être culpabilisés ou ostracisés pour avoir pris une décision qui concerne leur enfant et leur foyer !
- Tendre vers une résilience démographique
En 1968, ce sont 160 000 habitants à Montpellier, en 2024 nous sommes près de
310 000 habitants. La population a doublé en cinquante ans avec une métropole qui réunit près de 500 000 habitants. Si nous ne faisons rien d’ici peu, la Métropole peut devenir comme Marseille avec plus d’un million d’habitants, l’insécurité et la pauvreté qui vont avec.
Il est important de ralentir cette croissance en menant des politiques d’incitation à l’installation dans les campagnes. Montpellier fait de la publicité permanente pour attirer du monde. Mais nous voyons bien que l’habitat locatif est saturé. Nous devons limiter les nouveaux arrivants afin que tout le monde soit dignement logé. Il n’y a jamais eu autant de personnes vivantes dans la rue à Montpellier. Ce n’est pas acceptable et cause de l’insécurité grandissante.
Les lobbies du BTP ont intérêt à ce que la ville grossisse pour rajouter des routes et des immeubles.
Je dis que nous sommes capables de faire pousser des « forêts de grues » dans nos villes mais pas des forets d’arbres fruitiers. Et pourtant il y a quantité d’endroits où nous pouvons reconstruire et rénover dans nos villes, comme dans nos campagnes. Il y aura toujours du travail. Nous devons privilégier la rénovation.
Peut-on ralentir voire stabiliser la population à Montpellier ? Peu de candidats aux municipales vous parleront de ce sujet.
- Le commerce local et l’artisanat
Il est nécessaire de rétablir aussi une production locale de biens nécessaires au quotidien.
Il est possible de nos jours de produire des vêtements de qualité locale dans une démarche écologique. Les jeans de Nîmes en sont un bel exemple :
https://ateliersdenimes.com/blogs/les-news-de-lateliers/ateliers-de-nimes-franchit-un-cap-ecologique
Il y a encore 100 ans, les Cévennes avaient des filatures et fabriquaient des vêtements. La délocalisation a fait perdre de la main d’œuvre, de l’emploi, du sens.
Avec plus de 250 métiers et savoir-faire, l’artisanat est un joyau français. Nous pourrions faire du Made in Montpellier !
Serge Martin, qui est aussi candidat, travaille comme chef de projet à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Gard. Il ne pourra que soutenir l’idée qu’il porte également grâcee à son expertise.
- L’eau, notre source de vitalité
La gestion communale de l’eau est primordiale. J’entends régulièrement des personnes avoir peur de la qualité de l’eau au robinet. L’eau qui arrive à nos robinets doit être d’une qualité irréprochable. Il faut pouvoir le montrer aux habitants. La régie de l’eau y travaille depuis de nombreuses années. Des traitements naturels doivent être privilégiés.
La responsabilité des individus dans la consommation de l’eau est aussi importante. L’eau est notre bien commun vital. Nous avons la chance d’avoir la source du Lez qui nous apporte cet élément. Il faut le préserver, l’entretenir. La qualité de l’eau et de nos nappes phréatiques est indispensable :
Nous devons aussi avoir une réflexion commune sur la décroissance nécessaire de bouteilles en plastique et ce de manière urgente. Nous ne pouvons pas produire du plastique en permanence et se plaindre la pollution de nos fossés, de nos cours d’eau avec ce même plastique. La qualité de l’eau en bouteille est, de plus, largement remise en cause avec le scandale de l’eau Nestlé :
« La note fait état de «la survenue, a priori transitoire, de contaminations microbiologiques d’origine fécale dans certaines ressources servant à la production d’eaux minérales naturelles embouteillées» » https://vert.eco/articles/microplastiques-traitements-interdits-complicite-de-letat-tout-comprendre-au-scandale-des-eaux-minerales-nestle
Le recyclage ne suffit plus à juguler la production permanente de bouteilles en plastique. Évidemment, le projet d’incinérateur de déchets plastiques est une catastrophe écologique qui sera source d’une nouvelle pollution aérienne. La seule manière d’enrayer ce problème de plastique est de solliciter et de responsabiliser les consommateurs afin qu’ils soient plus vigilants et consomment moins de bouteilles et d’emballages plastiques.
La consommation moyenne de plastique par habitant est de 70 kg/an, soit pour 500 000 habitants, près de 35 000 tonnes par an. Cela implique également les vendeurs et producteurs de plastique. Tout le monde est concerné.
- Les transports, les embouteillages, le Contournement Ouest de Montpellier (COM) : un périphérique polluant
Il est évident que plus nous rétablirons de la production agricole et artisanale locale, plus le fret de camions diminuera et donc les embouteillages et la pollution diminueront.
Le déplacement de l’A9 n’a pas diminué les embouteillages, a consommé pas moins de
300 hectares de terres cultivables et a rajouté 300 hectares de bitume qui participent au réchauffement.
Le coût annoncé du Contournement Ouest est de 300 millions d’euros :
« Estimé à 300 millions d’euros, cette portion sera financée par un sur-péage prélevé aux barrières de Baillargues et de Saint-Jean-de-Védas, sur une période allant de 2024 à 2027, validé par le Conseil d’État. » https://contournement-ouestmontpellier.fr/
Le contournement est montré comme ayant reçu un « avis favorable par la commission chargée de l’enquête environnementale ». C’est une hérésie de penser que la destruction du sol et l’épandage de bitume pour un coût de 300 millions d’euros soit une solution « environnementale ». Ceci n’est que de la communication « greenwashning » pour permettre à des lobbies du BTP et du bitume de continuer à prospérer en exploitant des ouvriers. Nous pourrions bien employer ces mêmes ouvriers à cultiver nos terres dans des conditions bien moins pénibles et délétères pour leur santé. Question à Mohed Altrad :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohed_Altrad
Avec un budget de 300 millions d’euros, nous pourrions créer pas moins de 7 000 à 8 000 emplois dans l’agriculture locale.
Le CHU de Montpellier emploie bien 10 000 agents :
https://www.chu-montpellier.fr/fr/a-propos-du-chu/decouvrir#:~:text=Le%20CHU%20de%20Montpellier%20%3A%205,en%20photos%20et%20en%20vid%C3%A9o.
Type d’emplois : Postes d’ouvriers agricoles communaux (catégorie C de la fonction publique territoriale ou équivalent contractuel). À Montpellier, cela pourrait inclure des rôles en agriculture urbaine (jardins potagers municipaux, maraîchage local, entretien de parcelles agricoles urbaines).
Durée : Emplois permanents à temps plein (CDI ou titulaire FPT), sur une base annuelle. Le budget de 300 M€ est supposé être dédié à la masse salariale sur une année (hypothèse simplifiée ; en réalité, un budget multi-annuel permettrait plus d’emplois via des amortissements)
À Montpellier (environ 300 000 habitants), cela représenterait une augmentation massive des effectifs communaux (actuellement ~3 000 agents municipaux au total).
Cela pourrait booster l’agriculture urbaine (ex. : jardins partagés, circuits courts), alignée sur des initiatives comme celles de la Métropole (agriculture bio locale). Cela diminuerait le chômage.
Durabilité : sur 5 ans, avec une rotation, pour créer plus d’opportunités (formation via CFA agricole Hérault).
Il faut aussi être conscient des flux de voitures qui sont essentiellement concentrés aux heures de pointe, soit le matin, de 8h à 9h et le soir, de 17h à 18h et en direction du centre-ville, que je nommerai centripète (qui tend à se rapprocher du centre) !
Les embouteillages ont été augmentés de manière notable depuis 5 ans par des travaux permanents (chaussée, tramway) et un développement totalement disproportionné des voies cyclables qui par endroit, représentent près de 4 voies pour à peine 2 voies de voitures.
Le contournement ouest de Montpellier ne fera qu’augmenter les travaux et les embouteillages.
Un accroissement des emplois ruraux, artisanaux dans les communes de la métropole pourrait rapidement inverser les flux de voitures qui seraient centrifuges (qui tend à s’éloigner du centre) !
Il y a donc des solutions au « Contournement Ouest » de Montpellier qui n’est pas dans l’intérêt des citoyens mais dans l’intérêt financier de quelques lobbies.
D’autre part, les parkings sont tous devenus payants avec des PV systématiques par détection radar. Pourtant les places en ville ne sont pas des espaces privés, alors pourquoi cette traque permanente pour des personnes qui ont payé des impôts fonciers, taxe d’habitation, TVA … ?
Concernant le tramway, je proposerais de rétablir la possibilité pour les trottinettes et les vélos d’avoir accès à une rame prévue à cet effet car depuis la mise en place de la gratuité, les vélos et les trottinettes ont été bannis des rames. Cela remet en cause le transport multimodal et est problématique. Là aussi, au vu des récents faits d’actualité dramatiques, la sécurité sera de mise, simplement indispensable. Elle repose sur la responsabilisation et non la punition comme la récente amende illusoire pour les trottinettes sur les trottoirs.
- Logements
Il est indispensable de permettre aux citoyens d’accéder aux logements locatifs et à l’acquisition de leur résidence principale, leur foyer.
Le recensement des friches industrielles pour construire doit être priorisé. C’est un des points de la convention citoyenne pour le climat :
Ce dispositif accompagne la politique de réduction du rythme d’artificialisation des sols, conformément à la circulaire n° 6323-SG du Premier Ministre du 7 janvier 2022. Les friches représentent à ce titre un gisement foncier dont la mobilisation et la valorisation doivent être préférées à l’artificialisation d’espaces naturels pour développer de nouveaux projets.
Il faut privilégier la rénovation d’espace public comme par exemple l’institut de Biologie, 4 Boulevard Henri IV, à l’abandon : 14 000 m² qui pourraient être transformés en logements en cœur de ville :
La mairie devrait être détentrice d’un parc immobilier et bénéficier de revenus locatifs. Cela permettrait de réguler les prix.
Voici donc quelques premières idées mises en ligne, que nous pourrons largement étayer ensemble au cours de nos rencontres. Un programme ne s’établit pas seul. J’attends vos commentaires constructifs.
Il y aura de nombreux candidats : cela permettra de confronter nos idées qui sont à mon sens les mêmes dans leur globalité. La différence se fera sur celui qui incarne les valeurs qu’il défend. Je m’attends évidement au discrédit des médias ou de tel ou tel candidat
« concurrent ». Je ne viens pas faire une « guerre » mais plutôt une compétition d’émulations d’idées. Je mets ma candidature au service de tous, au service du peuple.
La santé est un point précieux que peu de candidats oseront aborder. La santé de nos citoyens et de notre ville vont, à mon sens, de pair. Pour rappel, le maire de Montpellier est Président du conseil de surveillance du CHU de Montpellier. :
L’enjeu de la candidature à la mairie de Montpellier s’étend bien au-delà de la ville de Montpellier : il concerne 31 communes et plus de 500 000 habitants ! C’est pourquoi, je suis allé à la rencontre de ces très beaux villages fin août 2025, que j’ai sillonnés en vélo, pendant 6 jours.
Les communes suivantes participent bel et bien à la vie de Montpellier :
Baillargues – Beaulieu – Castelnau-le-Lez – Castries – Clapiers – Cournonsec – Cournonterral – Fabrègues – Grabels – Jacou – Juvignac – Lattes – Lavérune – Le Crès – Montaud – Montferrier-sur-Lez – Montpellier- Murviel-lès-Montpellier – Pérols – Pignan- Prades-le-Lez – Restinclières Saint-Brès – Saint-Drézéry – Saint-Geniès-des-Mourgues – Saint-Georges d’Orques –
Saint-Jean-de-Védas – Saussan – Sussargues – Vendargues – Villeneuve-lès-Maguelone
Cet élan de candidature ne sera possible et réalisable que grâce à vous, à votre mobilisation.
Pour candidater aux élections municipales 2026, il faut réunir une équipe de confiance de 35 hommes et 35 femmes, plus un. AVANT JANVIER 2026
J’ai créé une adresse mail afin que vous puissiez candidater spontanément ou sur recommandation. Je veux monter une équipe de travail au service des citoyens (pas le copinage habituel des politiciens).
agretmontpellier2026@gmail.com
Je vous demande une lettre de motivation accompagnée d’un CV. Toute personne motivée et enthousiaste sera la bienvenue. Je veux constituer une liste de gens compétents et engagés qui souhaitent faire de leur ville un lieu de vie paisible et agréable.
Afin d’être dans les règles dès le début, je vous demanderais de bien vouloir joindre en même temps une carte d’identité recto verso, un extrait de casier judiciaire vierge et une attestation d’inscription sur les listes électorales de Montpellier :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1420
Demande d’extrait de casier judiciaire.
Vérifier votre inscription sur les listes électorales.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/demarches-et-outils/ISE
Pour ma part, je suis inscrit sur la commune de Montpellier (34) et vote au bureau n° 0025 ECOLE ELEMENTAIRE JULES VERNE 127 RUE YEHUDI MENUHIN à MONTPELLIER (34).
La liste complète des candidats devra être présentée fin janvier 2026.
https://www.lab-electoral.fr/post/comment-cr%C3%A9er-une-liste-aux-%C3%A9lections-municipales-2026
DÉCLARATION DE CANDIDATURE AUX ÉLECTIONS MUNICIPALES ET COMMUNAUTAIRES POUR LES COMMUNES DE 1 000 HABITANTS ET PLUS.
https://www.aisne.gouv.fr/contenu/telechargement/25402/167471/file/cerfa_14997-03.pdf
Enfin pour me soutenir et écouter mon contenu, le partager, vous pouvez me rejoindre sur mes réseaux sociaux.
https://www.facebook.com/profile.php?id=61578404057585
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Au plaisir de vous rencontrer,
Denis Agret

